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ISBN (Imprimée) :978-1-988426-37-2 | ISBN (En ligne) :978-1-988426-38-9

Les collectivités autochtones et la violence familiale : changer la façon d’en parler

septembre 2017

S'engager de manière critique avec des cadres et des discours dominants

Ce rapport comprend une analyse critique des différents ouvrages canadiens rédigés au courant des quinze dernières années (2000-2015) concernant la violence familiale au sein des communautés autochtones. Un certain nombre de thèmes ont été cernés et utilisés afin de structurer l’analyse des ouvrages : déterminer les types de violence, définir la violence familiale, les taux de violence, l'analyse du genre et de la sexualité, les causes de la violence, la colonisation, la normalisation, le silence et la dissimulation de la violence, la famille, la santé, les considérations géographiques et les solutions.

Plus précisément, comme l'ont déclaré les auteures, Cindy Holmes et Sarah Hunt, ce document de travail est axé « sur l'engagement critique des schémas et des discours dominants qui entourent la « violence familiale » dans le cadre du colonialisme et de la résurgence des peuples autochtones; sur l'inclusion des opinions et des perspectives des communautés dans les conversations relatives aux ouvrages existants qui portent sur la « violence familiale autochtone » afin d’illustrer les rapports, les lacunes et les orientations futures; et sur le repositionnement des conversations sur la « violence familiale » en utilisant un cadre décolonial des déterminants sociaux, afin de redéfinir la « famille » et la « violence » pour refléter les diverses réalités de tous les peuples autochtones, y compris ceux qui sont marginalisés dans leur propre communauté (les personnes et les jeunes homosexuelles, lesbiennes, bisexuelles, transgénéristes, transsexuelles, bispirituelles, intersexuelles et queers) ».

Le document conclut en fournissant six principes clés qui peuvent servir à fournir un cadre pour les futures initiatives de violence familiale. Enracinés dans l'autodétermination et la décolonisation autochtones, ces principes sont les suivants :

  • 1. Reconnaître le colonialisme et la dépossession
  • 2. Localiser le risque dans les systèmes coloniaux
  • 3. Favoriser l'autodétermination des personnes, des familles et des communautés
  • 4. Procéder à l’analyse comparative entre les genres des peuples autochtones
  • 5. Trouver des solutions adaptées
  • 6. Intégrer les systèmes de parenté au droit autochtone


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